J'ai pris la décision en conscience de voter en faveur de la proposition de loi relative aux soins palliatifs et d’accompagnement, et de la proposition de loi relative à la fin de vie.
Les débats, en particulier dans l’hémicycle, sur ces textes, ont exigé une réflexion profonde, par ailleurs nourris par de nombreux échanges avec les citoyennes et citoyens de ma circonscription, les représentants des cultes et de nombreuses associations.
C’est donc en pleine responsabilité que j’ai choisi de soutenir ces deux textes.
Le vote intervenu aujourd’hui marque une étape importante, mais il ne constitue qu’une première lecture. Le texte poursuivra désormais son parcours législatif, avec un examen au Sénat, puis un retour à l’Assemblée nationale.
Sur la question spécifique de la fin de vie, ma décision s’est appuyée sur les débats parlementaires en hémicycle, les amendements adoptés et le travail avec mes collègues du groupe Horizons & Indépendants. Ce dialogue permanent avec les autres, a permis d’aboutir, me semble-t-il, à un équilibre qui n’était pas présent initialement dans le texte issu de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Les conditions prévues encadrent désormais strictement ce choix, afin de garantir que chaque décision puisse être prise en conscience, dans le respect total de la volonté de la personne concernée.
Ma prise position n’a pas été chose aisée et facile à adopter. Elle résulte d’un cheminement personnel exigeant, mais je suis convaincu qu’elle est à la hauteur des responsabilités confiées à un député. Le débat parlementaire s’est déroulé dans un esprit de respect mutuel, entre partisans et opposants du texte, et je salue la qualité des échanges.
Enfin, si le processus parlementaire venait à s’enliser, il me semblerait légitime d’envisager que le peuple français puisse se prononcer par voie référendaire.
